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Textes officiels
CETTE PAGE EST EN COURS DE FABRICATION

Surface de compétition
Matériel
Tenue de Judo (judogi)
Hygiène
Officiels
Position et fonction de l'arbitre
Position et fonction des juges
Gestes
Emplacement (zones permises)
Durée du combat
Début du combat
Arrêt du combat
Application de matte (attendez)
Enchaînement en ne-waza
Osaekomi
Temps d'immobilisation (osaekomi)
Sonomama (ne bougez plus)
Signal de fin de combat
Technique coincidant avec le signal de fin de combat
Fin du combat
Yuko
Waza-ari
Waza-ari awasete ippon
Ippon
Sogo-gachi (victoire par combinaison)
Forfait et abandon
Actes défendus et PENALITES
Blessure, maladie ou accident
Situations non prévues par ces règlements

Comment devenir arbitre ?
La surface de compétition

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Le "tapis de judo" s'appelle un TATAMI. Les tatamis, aujourd'hui, sont faits de mousse agglomérée. Ils sont recouverts d'une toile, généralement de couleur rouge ou verte.

La surface de combat :
La surface de compétition comprend une surface de combat et une surface de sécurité. Ces surfaces sont composées de tatamis qui mesurent 1m x 2m ; ils sont disposés de manière à faire un carré de 14 à 16 m2.
Pendant une compétition, il peut y avoir deux surfaces de compétition (ou plus) disposées en ligne ou en carré, dans ce cas, la surface de sécurité entre deux surfaces de combat doit être d'au moins 4 m de large.
Une action engagée dans la surface de combat est considérée valable. Cette surface mesure entre 8 et 10 m2, incluant la surface de danger.
La surface de danger est la bande de tapis rouge de 1 m de large qui délimite la surface de combat.
Si l'action est engagée à l'extérieur de cette surface, elle n'est pas considérée. L'arbitre arrête le combat, le temps que les concurrents se placent au centre.
La surface de sécurité, comme son nom l'indique, ne sert que pour protéger les concurrents si une action se termine à l'extérieur de la zone de combat. Un ruban adhésif rouge ou bleu (à la droite de l'arbitre) et un autre blanc (à la gauche de l'arbitre), d'environ 10 cm de large et de 50 cm de long, doivent être collés sur la surface de combat, à une distance d'environ 4 m l'un de l'autre. Ces rubans indiquent l'emplacement des compétiteurs au début et à la fin du combat.

Le matériel

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Deux chaises légères doivent être disposées sur la surface de sécurité en deux coins diagonalement opposés de la surface de combat et de façon à ne pas cacher le tableau d'affichage à la vue des juges et des marqueurs.
Un drapeau rouge (ou bleu) et un drapeau blanc doivent être placés dans un étui fixé à chaque chaise des juges et un jeu pour l'arbitre.
Un tableau d'affichage indiquant les scores, pour chaque surface de compétition, doivent être placés à l'extérieur de celle-ci, de façon à être facilement visibles pour les juges, les officiels et les spectateurs.
Un système de chronométrage pour la durée du combat et un pour les immobilisations.
Un dispositif sonnore (gong) pour indiquer la fin du combat
Chaque compétiteur doit porter, en plus de son judogi, une ceinture rouge ou blanche par-dessus la ceinture de grade. (Le premier compétiteur appelé porte la ceinture rouge; le second, la blanche.).
En compétition nationale et internationale les judoka portent des judogi de couleurs différentes (bleu et blanc).


La tenue du judoka : Le judogi

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Les compétiteurs doivent porter un judogi (tenue de Judo) répondant aux exigences suivantes :
a) Etre de fabrication solide en coton ou équivalent (sans accroc, ni déchirure).
b) Etre blanc ou bleu pour les compétitions internationales.
c) Inscriptions acceptées :
Abréviation nationale ou logo de club (au dos de la veste).
Emblème national (sur le côté avant gauche supérieur de la veste).
Marque de commerce du fabricant (à l'avant et au bas de la veste).
"Marquage" aux épaules (descendant à partir du col le long des bras).
d) La veste doit être assez longue pour recouvrir les cuisses et doit atteindre au moins les poings lorsque les bras sont complètement allongés.
Les manches de la veste doivent être assez longues pour atteindre au maximum la jointure du poignet et au minimum 5 centimètres au-dessus du poignet. Il doit y avoir un espace de 10 à 15 centimètres entre la manche et le bras, sur toute la longueur de la manche.
e) Les pantalons doivent être sans inscription, assez longs pour couvrir les jambes et doivent au maximum recouvrir la cheville et au minimum s'arrêter à 5 centimètres au-dessus de la cheville.
f) Une ceinture solide de 4cm à 5cm de large et de couleur correspondant au grade du compétiteur doit être portée sur la veste à hauteur de la taille et nouée par un noeud plat et assez serrée pour éviter que la veste ne se défasse. Elle doit être assez longue pour faire deux fois le tour de la taille et dépasser de 20 cm à 30 cm de chaque côté du noeud qui la fixe.

Hygiène du compétiteur

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a) Le judogi doit être propre, sec et sans odeur désagréable.
;b) Les ongles des pieds et des mains doivent être coupés courts.
c) La propreté corporelle du compétiteur doit être satisfaisante.
d) Les cheveux longs doivent être attachés.

Les officiels

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De façon générale, le combat est dirigé par un arbitre et deux juges, assistés de marqueurs et de chronométreurs.

Les chronométreurs, responsables de tableaux, marqueurs doivent être commissaire sportif du niveau correspondant à la compétition.
Il doit y avoir au moins 2 chronométreurs : un pour la durée du combat et un pour la durée des osaeomi.

Dans la mesure du possible, il doit y avoir une troisième personne pour superviser les deux chronométreurs et éviter ainsi les erreurs ou les oublis.

Le chronométreur principal (durée du combat) déclenche son chronomètre à l'annonce de hajime ou de yoshi et l'arrête à l'annonce de matte ou de sonomama.
Il doit lever un drapeau jaune quand il arrête son chronomètre à l'annonce et à la vue du geste matte ou sonomama et abaisser le drapeau lorsqu'il le déclenche de nouveau à l'annonce de hajime ou de yoshi.

Le chronométreur des osaekomi déclenche son chronomètre à l'annonce de osaekomi et l'arrête à l'annonce de sonomama et le déclenche de nouveau à l'annonce de yoshi.
A l'annonce de toketa ou Matté, il arrête son chronomètre et indique à l'arbitre le temps d'immobilisation.
A la fin du temps d'immobilisation (30 secondes s'il n'y a pas eu de marque antérieure ou 25 secondes si la personne immobilisée a eu contre elle un waza-ari ou un keikoku), il indique la fin de ce temps au moyen d'un signal sonore.
Il doit lever un drapeau bleu pendant la compétition à chaque fois qu'il arrête son chronomètre à l'annonce de sonomama et abaisser le drapeau quand il le déclenche de nouveau à l'annonce de yoshi.

Quand le temps alloué au combat est expiré, les chronométreurs doivent en aviser l'arbitre au moyen d'un signal sonore clairement audible.

Le marqueur doit s'assurer qu'il est complètement informé sur les signes courants et les signaux utilisés pour indiquer le résultat d'un combat.

Position et fonction de l'arbitre

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Les juges et l'arbitre forment un trio. En fait, ces trois personnes sont tous des arbitres qui se relaient après trois combats.
Toutes les décisions de l'arbitre doivent être approuvées par les juges, qui sont souvent mieux placés pour voir l'action, de leur place, dans un coin du tapis.


Le travail d'arbitre est un travail très exigeant, qui demande beaucoup de concentration, de rapidité dans la prise de décision, et de beaucoup de jugement.
Pour cette raison, un arbitre préside généralement pendant trois combats de suite. Ensuite, il change de place avec un des juges. avec une des deux juges.
L'arbitre, annonce les décisions à haute et intelligible voix. Il accompagne chaque annonce par une gestuelle apropriée.
En cas de doute ou de désaprobation d'un de ses juges, il peut réunir le trio au centre du tapis pour accorder la déscision.
S'il y a contestation, c'est la majorité qui l'emporte.
Il doit s'assurer que la table de marque a bien pris en compte et affiché ses déscisions.

Position et fonction des juges

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Les juges assistent l'arbitre et sont assis l'un en face de l'autre aux deux coins opposés à l'extérieur de la surface de combat.
Le juge doit s'asseoir avec les pieds sur la surface de sécurité, et mettre les mains à plat sur les cuisses.
Pendant le combat, à moins qu'il désire émettre une opinion, le juge doit éviter de bouger les mains pour ne pas déranger la concentration de l'arbitre.

Si les juges indiquent un jugement différent de celui de l'arbitre et que celui-ci n'a pas remarqué l'expression de leur désaccord, ils se lèvent et maintiennent leur geste jusqu'à ce que l'arbitre en soit informé et rectifie son évaluation.
Si, après un temps appréciable (quelques secondes), l'arbitre n'a pas remarqué les juges en position debout, le juge le plus près de l'arbitre doit immédiatement s'en approcher et lui faire part de la décision majoritaire.

Le juge doit exprimer, par le geste approprié, son opinion quant à la validité de toute action effectuée en bordure ou à l'extérieur de la surface de combat.
Les discussions entre arbitre et juges sont possibles et nécessaires dans le seul cas oł l'arbitre ou l'un des juges a été témoin de quelque chose que les deux autres n'ont pas vu et qui pourrait modifier la décision. Toutefois, la personne dont l'opinion est minoritaire doit être certaine de ce qu'elle avance afin d'éviter toute discussion inutile. Les juges doivent également vérifier si les résultats consignés par le marqueur correspondent bien à ceux qui ont été annoncés par l'arbitre.

Si, pour une raison jugée nécessaire par l'arbitre, un compétiteur doit quitter temporairement la surface de combat, un juge doit obligatoirement l'accompagner pour veiller à ce qu'aucune anomalie ne se produise. Une telle autorisation n'est accordée que dans des cas exceptionnels.

Gestes d'arbitrage

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L'arbitre doit accompagner ses diverses annonces des gestes suivants :

1- Ippon : Lever un bras tendu au-dessus de la tête, paume de la main vers l'avant. 2- Waza-ari : Lever un bras à l'horizontale à côté du corps, paume de la main vers le bas.
3- Waza-ari awasete ippon : Geste de waza-ari suivi du geste de ippon 4- Yuko : Lever un bras à 45 degrés à côté du corps, paume de la main vers le bas.
5- Osaekomi : Tendre le bras en direction des compétiteurs avec la paume de la main dirigée vers le bas tout en s'inclinant vers eux et en leur faisant face. 6- Toketa : Lever un bras vers l'avant et l'agiter rapidement de gauche à droite deux ou trois fois.
7- Hiki-wake : Lever une main bien en l'air, puis l'abaisser devant soi (pouce vers le haut) et la maintenir en bas un instant. 8- Matte : Lever un bras à l'horizontale en direction du chronométreur, paume de la main dirigée vers celui-ci (doigts vers le haut).
9- Sonomama : Se pencher vers l'avant et toucher les deux compétiteurs avec la paume des mains. 10- Yoshi : Exercer une pression sur les deux compétiteurs avec la paume des mains.
11- Indiquer une technique non valable : Lever une main devant soi au-dessus de la tête et l'agiter de droite à gauche deux ou trois fois. 12- Annuler une opinion déjà exprimée : Répéter le geste de l'opinion d'une main tout en levant l'autre main devant soi au dessus de la tête et en l'agitant de droite à gauche deux ou trois fois.
13- Hantei : L'arbitre avant de lever un bras au-dessus de sa tête, tendra les deux bras en direction du tapis (à 45 degrés) avec le drapeau correct dans chaque main, et en annonçant, il lèvera le drapeau de la couleur du combattant ayant, pour son opinion, gagné le combat. 14- Kachi : (pour indiquer le vainqueur d'un combat) Lever une main au-dessus du niveau de l'épaule en direction de celui-ci, tout en avancant d'un pas vers les combattants.
15- Pour signifier au(x) compétiteur(s) de rajuster le judogi : croiser la main gauche sur la droite au niveau de la ceinture, paumes vers l'intérieur. 16- Non-combativité : (pénalité, remarque) Faire tourner les avant-bras vers l'avant au niveau de la poitrine, puis pointer l'index en direction du compétiteur.
17- Donner une pénalité : (shido, chui, keikoku, hansoku-make) Pointer l'index (poing fermé) en direction du compétiteur. 18- Indiquer l'enregistrement d'un examen médical : (effectué par le docteur) l'arbitre fera un signal avec la main ouverte en direction du compétiteur et de l'autre main, vers le teneur de table, lèvera l'index pour le premier examen et l'index et le majeur pour le second examen.
19- Indiquer que le médecin peut toucher au compétiteur : (en cas de blessure mineure: saignement de nez, etc.) lever un bras en direction du compétiteur, paume de la main vers le haut. 20- Indiquer que le médecin peut examiner librement le compétiteur : lever les deux bras en direction du compétiteur, paumes des mains vers le haut.
21- Fausse attaque : allonger les bras en avant, avec les mains fermées, et faire un mouvement avec les deux mains vers le bas. 22- Pénalité zone de danger : indiquer la zone de danger avec l'une des mains et en même temps lever l'autre main ouverte au dessus de la tête; ensuite indiquer le compétiteur à pénaliser.
23- Pour indiquer le vainqueur l'arbitre reprendra sa position du début de combat avancera d'un pas en avant, indiquera le gagnant, puis effectuera un pas en arrière.    


Un juge doit accompagner ses diverses remarques par les gestes suivants :

1- Pour indiquer qu'il estime qu'un compétiteur est resté à l'intérieur de la surface de combat, le juge doit lever une main en l'air, puis l'abaisser à l'horizontale, (bras tendu et pouce vers le haut), au-dessus de la bordure de la surface de combat et maintenir son geste un instant. 2- Pour indiquer qu'il estime qu'un compétiteur est sorti de la surface de combat, le juge doit lever une main à l'horizontale (bras tendu et pouce vers le haut), sur la bordure de la surface de combat et l'agiter de droite à gauche plusieurs fois.
3- Pour indiquer qu'a son avis une opinion donnée par l'arbitre n'est pas valable, le juge doit lever une main au-dessus de la tête et l'agiter de droite à gauche deux ou trois fois. 4- Lorsque les juges, souhaitent que l'arbitre annonce matte en , (pour manque de progression dans la technique) ils doivent le faire savoir en étendant les bras, la paume des mains vers le haut, à la hauteur des épaules.
5- Dans les situations de "hantei", les juqes doivent tenir les drapeaux dans la main appropriée. A l'annonce de "hantei" par l'arbitre, les juges doivent immédiatement lever au-dessus de leur tête le drapeau rouge ou blanc afin d'indiquer le compétiteur qu'ils considèrent devoir mériter la décision.
JC Pujaut Contact : Judo club de Pujaut
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